Voici que le Saint Père m’a demandé de vous rejoindre pendant les mois qui nous séparent de la nomination d’un nouvel Archevêque d’Avignon. Je viens avec beaucoup d’humilité, sachant que j’ai tout à apprendre de vous sur la vie et la mission de votre Église diocésaine, sur ses joies, ses souffrances, son zèle missionnaire, ses peurs, sa richesse, ses tensions. Je ne viens pas comme votre « évêque de transition », je viens pour marcher avec vous dans ce temps qui est le vôtre et qui devient le mien.
Permettez-moi de vous encourager et de vous dire : « Église qui es en Avignon, crois, espère, aime. »
Crois
Oui, cultive ton lien au Christ. C’est Lui ton Sauveur, c’est Lui qui est mort pour toi. C’est Lui le Bon berger. C’est Lui le Fils Bien-Aimé fait homme. C’est Lui qui nous conduit au Père. C’est Lui qui a les paroles de la vie éternelle. Lorsque l’Apôtre Paul apprend que dans l’Église de Corinthe des divisions naissent il leur écrit : « Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ : soyez d’accord et qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous ; soyez bien unis dans un même esprit et dans une même pensée. En effet, mes frères, les gens de Chloé m’ont appris qu’il y a des discordes parmi vous. Je m’explique ; chacun de vous parle ainsi : « Moi, j’appartiens à Paul- Moi à Apollos- Moi à Céphas – Moi au Christ. » Le Christ est-il divisé ? Est-ce Paul qui a été crucifié pour vous ? Est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? » (1 Cor 1,10sq). Profitons de ce carême qui approche pour renforcer notre lien avec le Christ. Approfondissons sa Parole, goûtons sa présence, accueillons-le dans les sacrements, laissons-le nous guérir, nous redire la tendresse du Père.
Espère
Nous vivons un moment éprouvant dans la vie de la société, dans nos vies personnelles, dans la vie de nos communautés chrétiennes. Trop d’incertitudes nous usent. La Covid complique notre vie de relations, nos perspectives d’avenir. Nous autres, baptisés, nous sommes en ce temps de l’histoire ceux et celles qui sommes porteurs d’une Bonne Nouvelle : L’histoire humaine n’est pas le jouet du hasard ni le résultat de conditionnements qui nous obligent. Elle est sortie d’un débordement de l’amour de Dieu : Il a voulu partager son amour à d’autres créatures douées de la capacité d’entrer dans la communion d’amour qu’Il est. Il est le Maître de l’histoire. Il ne s’est pas retiré. Son Esprit est à l’œuvre en notre monde. Il nous accompagne dans toute épreuve. Il nous ouvre les yeux, nous ramène à l’essentiel, nous révèle les impasses que nous empruntions. Il nous redit que nous sommes aimés de Dieu, faits pour Lui, en marche vers Lui. Il est notre espérance qui déborde tous les espoirs humains certes nécessaires, mais limités dans leurs perspectives. En Lui, notre espérance.
Aime
La passion qui nous anime nous vient de Jésus-Christ. « Il est passé en faisant le bien » (Actes 10,38). Ce qui a bouleversé ses contemporains, c’est sa compassion pour les petits, les faibles, les malades, les possédés, les étrangers. Il débordait d’amour. L’apôtre Jean a su trouver les mots pour indiquer le chemin de l’amour du frère comme le meilleur signe de l’amour que nous portons à Dieu. « Celui qui aime connaît Dieu » (Jean 14, 1 et 1 Jean ch. 3 et 4). Soyons habités par une grande bonté, un engagement auprès de ceux et celles tout proches de nous ou vivant au loin et qui vivent des situations dures. Faisons-nous frères les uns des autres, de ceux qui sont le plus en difficultés, particulièrement. Poursuivons notre témoignage de fraternité. Le Pape François nous y a conviés dans l’encyclique « Fratelli tutti ». N’oublions pas non plus l’amour et le respect de toute la création, en ce temps où nous prenons conscience de la part de responsabilité humaine présente dans l’usure de notre maison commune.
Le Ressuscité nous a ouvert l’espérance qui ne trompe pas. Rendons lui grâce. A sa suite, à son exemple, soyons des artisans de paix, des fils de lumière, des témoins de l’amour.
Bonne entrée en carême au milieu de ce mois de février !
+ Georges PONTIER
Administrateur apostolique




 Staff pour le
Staff pour le  2 jours de retraite spirituelle à Venasque auprès du jeune bienheureux Père Marie-Eugène, pour approfondir ma relation avec le Christ en consolidant ma vie de prière.
2 jours de retraite spirituelle à Venasque auprès du jeune bienheureux Père Marie-Eugène, pour approfondir ma relation avec le Christ en consolidant ma vie de prière. Prix : 90 €
Prix : 90 €







 
 Mgr Polge dit dans son homélie : « ce fut vraiment un enfant du pays, fier de son Châteauneuf où il naquit en 1899 (le 23 mai), de ses vieilles tours, de son vin capiteux comme de ses cigales, ‘vinum, Tourre et tamben cigalo : moun pais‘ ».
Mgr Polge dit dans son homélie : « ce fut vraiment un enfant du pays, fier de son Châteauneuf où il naquit en 1899 (le 23 mai), de ses vieilles tours, de son vin capiteux comme de ses cigales, ‘vinum, Tourre et tamben cigalo : moun pais‘ »..jpg) « Son cœur était sans frontières, attaché à la grande patrie qu’il servit en particulier pendant la guerre et qui le décora, en reconnaissance de la Croix de Guerre et de la Légion d’honneur, c’est sa Provence qu’il aima, qu’il chanta et offrit à Dieu jusqu’au dernier jour ». Il aimait à se retrouver avec deux autres anciens du 1° Bataillon du 4e Régiment d’Infanterie Coloniale, les chanoines Thibon du diocèse de Viviers et de Guyon, du diocèse de Valence.
« Son cœur était sans frontières, attaché à la grande patrie qu’il servit en particulier pendant la guerre et qui le décora, en reconnaissance de la Croix de Guerre et de la Légion d’honneur, c’est sa Provence qu’il aima, qu’il chanta et offrit à Dieu jusqu’au dernier jour ». Il aimait à se retrouver avec deux autres anciens du 1° Bataillon du 4e Régiment d’Infanterie Coloniale, les chanoines Thibon du diocèse de Viviers et de Guyon, du diocèse de Valence. 
 
 


 
