Comme un murmure, la nouvelle s’est répandue. Des premiers bénéficiaires d’une rencontre improbable, inespérée, inimaginée, jusqu’au plus loin du monde connu ! et cela, en quelques décennies.
Et depuis, cette bonne nouvelle retentit par la bouche et l’expérience des chrétiens : « Christ est ressuscité, Premier-né d’entre les morts ! Là où est passée la tête, le corps passera. » Le Christ n’est pas ressuscité à la manière d’un champion venu épater la galerie ou conquérir une gloire personnelle. Il est ressuscité en grand frère venu ouvrir le chemin qui conduit tous les siens dans la vie du Père, la vie éternelle !
Nous sommes faits pour la vie. Dieu ne nous a pas appelés à la vie pour finir dans la mort. Nous sommes faits pour vivre en Lui pour toujours. Quel mystère, quelle bonne nouvelle !
La vie à laquelle nous avons été appelés n’est pas contenue, enfermée dans celle qui s’exprime par l’existence corporelle d’ici-bas. Elle la déborde. La communion d’amour, l’intimité, le cœur à cœur, le don de soi, tout cela, tout ce qui est le sel et le goût de la vie, tout cela ne meurt pas. Christ retrouve les siens. Christ ouvre à la communion avec le Père, celle-là même qui l’a nourrie toute sa vie, celle qu’Il a révélée, celle qu’Il a donnée en donnant l’Esprit sur la croix. Il rendait l’amour, le pardon. Il remportait la victoire sur la mort et le péché.
 Chers Frères et Sœurs : Joyeuses Pâques ! Christ nous révèle ce qui dure toujours, ce qui vient du Père et s’épanouit en Lui. Dieu est Amour, Dieu est lumière, Dieu notre Père.
Chers Frères et Sœurs : Joyeuses Pâques ! Christ nous révèle ce qui dure toujours, ce qui vient du Père et s’épanouit en Lui. Dieu est Amour, Dieu est lumière, Dieu notre Père.
Soyons témoins de notre foi en ce Vainqueur de Pâques. Comme dit Paul « nous n’avons pas mis notre foi en Dieu pour cette vie seulement ! » « Vivons en enfants de lumière ». Soyons des porteurs de lumière dans les ténèbres, les épreuves de cette vie. Soyons bonté, bienveillance, solidarité, fraternité. A la manière du ressuscité, allons à la rencontre de nos frères et sœurs annonçant la paix, la confiance, révélant la présence du Dieu fidèle.
Comme les disciples d’Emmaüs, rejoignons la communauté chrétienne, et avec elle, nourrissons-nous de la parole de Dieu, des sacrements de l’eucharistie et du pardon, de la charité active.
Notre foi nous engage : « Soyez mes témoins jusqu’à la fin des temps. » Telle est notre mission. Mais nous ne sommes pas seuls : « Et moi, dit le Seigneur, je suis avec vous jusqu’à la fin des temps. »
Joyeuses Pâques ! Soyons des enfants de joie et de lumière dans le concret de nos vies.
+ Georges PONTIER
Administrateur apostolique









 
 Il faudrait assurément relire et reprendre pratiquement l’intégralité de ce mandement de Carême qui est un admirable résumé, mieux une hymne au Sacré-Cœur, mais la place manquerait. Toutefois, écoutons encore cet homme de foi exposer les raisons qui le portent à consacrer le diocèse au Sacré-Cœur : « Dans ce siècle qui flotte à tout vent de doctrine, entourée de tant d’illusions, de tant d’erreurs, l’humanité a soif de vérité, elle a soif de la foi qui fait briller sur elles les clartés du ciel, et elle va au Cœur de Jésus, d’où sort une vertu qui la donne, au Cœur de Jésus, où on ne peut entrer avec le doute ; où on peut entrer incrédule comme Thomas ; mais d’où on ne sort jamais, si on s’est sérieusement appliqué à le comprendre, sans avoir reconnu sa divinité, sans y avoir trouvé Dieu, sans s’écrier comme ce soldat romain qui l’ouvrit le premier avec sa lance : c’était vraiment le fils du Très-haut ».
Il faudrait assurément relire et reprendre pratiquement l’intégralité de ce mandement de Carême qui est un admirable résumé, mieux une hymne au Sacré-Cœur, mais la place manquerait. Toutefois, écoutons encore cet homme de foi exposer les raisons qui le portent à consacrer le diocèse au Sacré-Cœur : « Dans ce siècle qui flotte à tout vent de doctrine, entourée de tant d’illusions, de tant d’erreurs, l’humanité a soif de vérité, elle a soif de la foi qui fait briller sur elles les clartés du ciel, et elle va au Cœur de Jésus, d’où sort une vertu qui la donne, au Cœur de Jésus, où on ne peut entrer avec le doute ; où on peut entrer incrédule comme Thomas ; mais d’où on ne sort jamais, si on s’est sérieusement appliqué à le comprendre, sans avoir reconnu sa divinité, sans y avoir trouvé Dieu, sans s’écrier comme ce soldat romain qui l’ouvrit le premier avec sa lance : c’était vraiment le fils du Très-haut ». Les blessures de la Grande-Guerre continuent à se faire ressentir. En effet, la Semaine Religieuse du 10 avril 1921 rend compte de la cérémonie des funérailles de l’abbé Mayrot qui s’est déroulée au cours de la Semaine-Sainte.
Les blessures de la Grande-Guerre continuent à se faire ressentir. En effet, la Semaine Religieuse du 10 avril 1921 rend compte de la cérémonie des funérailles de l’abbé Mayrot qui s’est déroulée au cours de la Semaine-Sainte.

 médiévales vers la «  nouvelle  » cathédrale, celle du XIVe, si petite, si décrépie, si pauvre, mais si émouvante dans son dénuement que des siècles séparent de la majestueuse cathédrale romane. Elle est en train de renaître : un mécène vient de la doter de vitraux du célèbre peintre jésuite coréen Kim En Joong.
 médiévales vers la «  nouvelle  » cathédrale, celle du XIVe, si petite, si décrépie, si pauvre, mais si émouvante dans son dénuement que des siècles séparent de la majestueuse cathédrale romane. Elle est en train de renaître : un mécène vient de la doter de vitraux du célèbre peintre jésuite coréen Kim En Joong. 
 Le bulletin paroissial raconte : « Après 219 ans d’absence, nous avons le plaisir d’accueillir pour la fin de notre neuvaine à Saint Quenin, Mgr Bruno Valentin, évêque titulaire de l’ancien diocèse de Vaison, qui n’avait pas eu d’évêque depuis.. 1802 ! C’est aujourd’hui à titre honorifique qu’un évêque y est nommé, puisque nous dépendons toujours du diocèse d’Avignon. Mgr Valentin est évêque auxiliaire à Versailles depuis 2018… Pour l’accueillir dignement, ce soir à la messe nous avons chanté un couplet de l’hymne à saint Quenin : « Heureux Vaison le voilà sur le trône / L’évêque saint tant de jours attendu / Comme il l’a dit le Seigneur te le donne / Réjouis-toi ton enfant t’est rendu. » Mgr a ensuite accepté de prendre place sur la cathèdre de pierre toujours visible dans la cathédrale dans le chœur, moment émouvant, et historique ! »
Le bulletin paroissial raconte : « Après 219 ans d’absence, nous avons le plaisir d’accueillir pour la fin de notre neuvaine à Saint Quenin, Mgr Bruno Valentin, évêque titulaire de l’ancien diocèse de Vaison, qui n’avait pas eu d’évêque depuis.. 1802 ! C’est aujourd’hui à titre honorifique qu’un évêque y est nommé, puisque nous dépendons toujours du diocèse d’Avignon. Mgr Valentin est évêque auxiliaire à Versailles depuis 2018… Pour l’accueillir dignement, ce soir à la messe nous avons chanté un couplet de l’hymne à saint Quenin : « Heureux Vaison le voilà sur le trône / L’évêque saint tant de jours attendu / Comme il l’a dit le Seigneur te le donne / Réjouis-toi ton enfant t’est rendu. » Mgr a ensuite accepté de prendre place sur la cathèdre de pierre toujours visible dans la cathédrale dans le chœur, moment émouvant, et historique ! »