1er novembre 2021


Edito de l’évêque> « Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse… »

Quelques jours se sont déjà écoulés depuis la belle célébration diocésaine que nous avons pu vivre en la Cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras. Cet édifice, le plus vaste du diocèse, n’était pas assez grand pour accueillir tous ceux et celles qui ont souhaité répondre à l’invitation. Mais heureusement le soleil, dont la présence quasi constante m’étonne chaque jour, a permis aussi à bon nombre de participer à l’extérieur, sur le parvis. Merci à chacun pour sa présence, merci encore à celles et ceux, nombreux, qui ont permis la réalisation de ce bel événement.

Comme je l’ai exprimé, ce temps était à situer en complément de celui de mon installation le 11 juillet à la Métropole Notre-Dame-des-Doms. Il importait pour les uns et les autres qu’une rencontre se vive, pour le peuple de Dieu qui accueillait son pasteur, pour l’évêque que je suis, découvrant la variété de l’assemblée dans la diversité des générations, des lieux, des sensibilités, des engagements. Une cathédrale ou une Eglise prend toute sa signification quand elle est emplie de la présence des baptisés dans la diversité de leur réponse au don du Christ. La cathédrale de Carpentras exprimait toute sa beauté en accueillant une large représentation des communautés de notre diocèse.

Cela est très important. Je rends grâce pour ce moment où il m’a et nous a été donné de mieux percevoir l’Eglise que nous sommes, en nous laissant rassembler par le Seigneur. Puisse ce temps nous permettre de ne jamais nous penser seuls dans la diversité des engagements et des services qui sont les nôtres.

Au cœur de cette célébration, nous avons également marqué l’entrée de notre diocèse en synode, à l’invitation du Pape François. Comme tous les diocèses du monde, nous avons accueilli son appel à nous mettre en route pour « marcher ensemble » et nous interroger sur notre manière d’être Eglise.

Pour une Eglise synodale, communion - participation - mission

Cette démarche longue peut nous laisser quelque peu perplexes ! Que peut vouloir dire : vivre un synode sur la synodalité ? Quel en est le sujet réel ? Nous le découvrirons je l’espère peu à peu. Il s’agit de regarder ce que nous vivons, de nous demander de quelle manière nous laissons place à chacun, au sein de nos communautés, de nos groupes, mais aussi plus largement dans la relation aux personnes, aux autres croyants, à la société ; de quelle manière réelle nous « marchons ensemble » ? Nous savons l’insistance du Pape François pour nous dire que le chemin de la synodalité est celui que notre Eglise doit emprunter aujourd’hui. Des moyens vont nous être partagés pour affiner notre regard sur notre manière de marcher ensemble et nous demander ainsi, peu à peu, quel(s) pas supplémentaire(s) nous pouvons faire dans ce cheminement commun.

Cette réflexion se vit en chaque diocèse, elle s’élargira ensuite à l’Eglise en France, aux Eglises qui sont en Europe et en chaque continent, et viendra nourrir la réflexion des délégués qui constitueront l’assemblée synodale à Rome en octobre 2023.

Une double chance donc : regarder et interroger ce que nous vivons au sein de notre Eglise locale, et le situer largement au cœur de la vie de toutes les Eglises diocésaines.

Prions l’Esprit Saint, qu’il nous éclaire, nous donne de trouver en lui notre unité et d’avancer ensemble pour exprimer le visage d’Eglise qu’Il nous invite à être au cœur de notre temps *[*1].

 

Les jours de novembre qui sont là, nous invitent à tourner notre regard vers l’Eglise du ciel où nous précèdent tous ceux et celles qui ont lavé leurs robes dans le sang de l’Agneau *[*2]. Ils sont aussi les jours où se rassemblent à Lourdes, nombreux, les collégiens du diocèse. Je me réjouis de découvrir leur réponse à cette belle initiative et demande à Marie que ces journées proches d’elle soient pour ces jeunes et ceux qui les accompagnent un temps heureux qui soutienne et consolide leur foi de jeunes croyants.

J’espère les rejoindre pour célébrer avec eux, car en ces mêmes jours, évêques, nous vivrons notre habituelle assemblée de novembre, à Lourdes également. Ce temps va être particulièrement important. Pour nous retrouver d’abord - cela fait maintenant deux années que nous avons dû inventer d’autres formes de travail entre nous -, mais également pour mûrir les décisions importantes que nous avons à préciser et à prendre en réponse au rapport de la CIASE et aux recommandations qui nous sont faites pour poursuivre l’engagement de toute l’Eglise à lutter contre toute forme d’abus en son sein. Nous continuerons aussi le travail si important sur l’écologie, nous attachant à nous rendre plus attentifs à « la clameur des pauvres et à la clameur de la terre ». La tâche est importante. Je recommande ces jours à la prière de chacun. Que le Seigneur nous donne la lucidité et le courage nécessaires pour ouvrir des chemins nouveaux.

La solennité de la Toussaint nous donne de contempler ce qu’accomplit l’amour de notre Dieu quand il ouvre pour nous des chemins de sainteté. Elle nous donne de méditer sur ce lien mystérieux qui nous relie les uns aux autres, plus fort et plus profond que ce qui peut nous séparer ou nous opposer. « Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. »*[*3]

Au cœur même de la rudesse des jours, que le Seigneur nous donne de goûter à cette joie qu’il nous promet. « Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » *[*4]

+François FONLUPT
Archevêque d’Avignon

[1] Cf Nous pouvons prier avec la prière à l’Esprit Saint pour une assemblée ecclésiale adsumus : https://www.synod.va/content/dam/synod/document/common/adsumus/FR-ADSUMUS.pdf (retour)

[2] Ap 7,14, Première lecture du jour de la Toussaint (retour)

[3] 1 Jn 3,1 Deuxième lecture du jour de la Toussaint (retour)

[4] Mt 5,1-12 Evangile du jour de la Toussaint (retour)

Paroisses en créations > Saisi de compassion, il s’approcha.

Nos évêques se retrouvent pour leur Assemblée plénière à Lourdes, cette première semaine de novembre. Une semaine de travail et d’échanges (prions pour eux !) dont la première journée et demi, consacrée à l’écologie intégrale, est ouverte depuis 2019 aux laïcs invités par leurs évêques. Entre conférences et ateliers, ces laïcs en mission et leurs évêques découvrent, partagent, s’inspirent, s’interrogent, prient un peu aussi, et chacun différemment, sont peut-être convertis. Car il n’est question que de conversion : la charité et le soin de notre prochain mènent au Fils, qui mène au Père. Nous aurons beau lire tous les chiffres du GIEC, les rapports des associations œuvrant sur le terrain (ils sont nombreux), l’appel des Papes dans Populorum Progressio, Caritas in veritate, Laudato Si (pour ne citer qu’eux), si nous ne nous convertissons pas, nous ne porterons pas de fruit.

« Va, et toi aussi, fais de même »

Il ne faudrait pas croire que cette conversion est de l’ordre du coup de foudre : rien à faire de particulier, ne changeons rien surtout, jusqu’à ce que cela nous tombe dessus par hasard au rayon pâtisserie. Ou bien croire que la conversion à l’écologie intégrale est réservée aux saints en puissance : pas la peine d’y aller si ce n’est pas pour sauver au moins la Méditerranée, tous les poissons qui y nagent, les nageurs qui s’y baignent, et les marins qui y naviguent. J’ai oublié les oursins.

Mais non, c’est vous et moi et celui qui est à côté de nous, que le Christ est venu chercher, et à qui il a dit, un certain soir : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 15,12). Vaste programme ! Qui est à la mesure du Père et du Fils, c’est à dire capable de nous rejoindre dans notre quotidien, dans chaque instant de notre présent. Le bon Samaritain (Luc 10, 30-37) n’a rien fait d’autre que le trajet nécessaire ce jour-là pour rencontrer son prochain. Il « était en route », en chemin : quoi de plus banal, de plus quotidien ? Et l’inconnu blessé est devenu son prochain parce que le Samaritain, pris de compassion, s’est approché, s’est mis en mouvement vers lui. Peut-être a-t-il été obligé de descendre dans le bas-côté où les bandits avaient laissé leur victime, de fouler les ronces et les orties, peu importe finalement. Il n’a pas eu besoin d’être un surhomme, d’attendre d’être en meilleure condition, d’avoir plus de moyens - Ce serait d’ailleurs intéressant de savoir quelle somme représente deux pièces d’argent pour le niveau de vie de l’époque. Quelqu’un s’est sûrement déjà penché sur la question, et la comparaison avec les trente pièces d’argent ou les deux pièces de bronze peut donner une idée.

Le Samaritain s’est approché de cet inconnu, il a fait ce qu’il a pu avec les moyens en sa possession, puis il l’a confié à quelqu’un qui pourrait s’en occuper, mieux ou plus longtemps. Qu’y a-t-il ici que nous ne pourrions faire nous-même ? Aller à la rencontre de ceux que nous croisons là où nous sommes, avec les moyens que nous avons, et pourquoi pas, si nous ne pouvons agir nous-même, les confier à d’autres personnes par le biais des associations d’Eglise qui œuvrent déjà avec force, Foi et Charité ?
Saint John Henry Newman le résume assez bien :

« Pour chercher la perfection, vous n’avez pas besoin de sortir du cercle du quotidien. »

Mondialisation oblige, le cercle de notre quotidien a aujourd’hui un impact sur nos Frères lointains, nos actes ici ont des conséquences sur la Création là-bas. Mais cet élargissement de l’amplitude de nos gestes, cet agrandissement de nos chemins, dilate aussi le champ de notre Charité et les lieux où vivre en Frères dans le Christ.

« Les frères où qu’ils soient, où qu’ils se rencontrent, se montreront les uns aux autres qu’ils sont de la même famille. En toute confiance, ils se feront connaître l’un à l’autre leurs besoins : car si une mère nourrit et chérit son fils selon la chair, avec combien plus d’affection chacun ne doit-il pas aimer et nourrir son frère selon l’esprit ! »
« La Terre des vivants, la Terre promise se trouve là où fleurit cette qualité de relation humaine. Car là est l’Esprit du Seigneur ».1

1 Saint François d’Assise et Eloi Leclerc

Marie-Anne MOLLE

Portrait> Une conversion en famille !

Georges, Evelyne et leur fils Frédéric sont d’ardents paroissiens de Carpentras.
Originaires du Maine et Loire, ils ont vécu à Segré, loin de la foi…jusqu’à ce que Frédéric, à tout juste 20 ans, ait un très grave accident.

« C’est fini » a-t-on annoncé à ses parents. Frédéric est transporté à l’hôpital d’Angers, dans le coma.

Frédéric  : J’ai senti que j’étais dans un tunnel et d’un seul coup, à ma gauche, j’ai vu une lumière toute blanche, et j’ai été attiré par cette lumière. Et à ce moment-là, j’ai senti l’espérance, mon esprit s’est élevé et posé dessus, puis je suis redescendu dans mon corps ; si, plus tard, petit à petit, je suis sorti du coma c’est grâce aux médecins, aux machines et à la prière aussi !

En effet, après le CHU d’Angers, Frédéric est allé dans un centre de suite de soins dépendant de l’hôpital.

Evelyne  : Le choc frontal avait été tel qu’on craignait que Frédéric ne devienne idiot. Nous ignorions que pendant ce temps une chaîne de prière avait été organisée. Un matin, nous étions au pied de son lit. Frédéric s’est réveillé et a dit : « Qu’est-ce que je fais là ? »

Tous les jours, Evelyne prend le bus pour aller voir son fils, et son mari la rejoint le soir après le travail. Les gens du village qui connaissent bien Frédéric et Vincent son frère, prennent des nouvelles, se demandant comment Evelyne fait pour avoir le sourire. Georges et Evelyne vont aussi régulièrement prier à la cathédrale d’Angers.
Par la suite, la maman d’Evelyne, avant de mourir recommande à son petit-fils d’aller à Lourdes. C’est ce qu’ils feront accompagnés d’amis.

Evelyne  : Et là, à Lourdes, on a vu des miraculés, on les a transportés, et on s’est dit que vraiment le Christ était là ! J’étais portée ! Je m’en suis rendu compte après ! Lourdes a été vraiment le lieu de ma conversion ! 

Georges  : Oui, depuis, nous avons beaucoup de bonheur à aller à l’église ! C’est aussi un besoin, un besoin pour nous de nous remettre dans les mains du Christ, de nous conformer à Lui, de faire tout en pensant à Lui. Et même quand il nous arrive d’être un peu durs entre nous, nous essayons d’y repenser car nous voulons essayer d’être toujours en harmonie avec le Christ, même si ce n’est pas toujours facile ! 

Depuis les belles rencontres faites à Lourdes, Georges reconnaît qu’ils sont beaucoup plus attentifs aux autres. Evelyne fait du catéchisme depuis 12 ans avec la joie de partager sa foi aux enfants.

Georges  : Aujourd’hui, nous sommes une famille heureuse, partageant une même foi et la même espérance ! 

Frédéric a fait beaucoup de progrès. Il est retourné un an à l’école St Joseph de Segré et ce fut une belle expérience humaine. Il fait aujourd’hui partie d’une chorale, peint et dessine.

Frédéric  : Quand j’étais dans le coma, je me suis dirigé vers la lumière et cela m’a sorti du coma. Et c’est le plus beau signe d’espérance qu’on puisse donner ! Confiance et espérance ! Mon plus grand bonheur est de me savoir aimé, entouré par mes parents, par Jésus qui me motive et m’aide beaucoup dans les tâches quotidiennes !

Résumé d’un entretien avec Martine Racine pour l’émission « Pourquoi le taire » sur RCF Vaucluse,
par Sylvie TESTUD

Le livre du mois> Le mal a l’âme - l’acédie, de la mélancolie à la joie, d’Alexandra Puppink Bortoli

L’Acédie : kesako ?

Un mal vieux comme le monde, à tel point que les Pères du Désert l’avaient déjà diagnostiqué et avaient donné les principales pistes pour le combattre.

C’est d’ailleurs à partir de ces fines analyses de l’âme humaine fournies par les Pères, que va se baser l’auteur pour tenter à son tour de trouver des solutions à ce mal plus virulent que jamais.

L’acédie se situe au croisement de la philosophie, de la théologie et de la psychologie, car elle recouvre toutes les dimensions de l’homme : corps, esprit et âme.

Elle se traduit par un activisme désordonné ou une lassitude paralysante, par une tristesse sans raison, une instabilité chronique, et évolue souvent vers la dépression.

L’ère romantique en a donné des exemples typiques avec notamment le célèbre personnage de Madame Bovary. Mais elle atteint aujourd’hui son paroxysme, du fait que l’on ignore principalement la troisième composante de l’être humain : l’âme. En effet, c’est elle qui unifie l’être humain dans toutes ses composantes et donne sens à sa vie.

François Cheng avertit dans son livre « De l’âme » : sans âme et sans verticalité, le corps et l’esprit sont dans un impossible équilibre, ils poussent toujours plus loin les limites horizontales de leurs ambitions.

Georges Bernanos, quant à lui, accusait déjà la société moderne d’être « une conspiration à toute vie intérieure » . Or Aujourd’hui, à l’ère de la post modernité, cela a encore empiré !

Avec l’accélération du temps (par les moyens de communication) et la réduction de l’espace (par les moyens de transport ),

l’homme vit dans un tourbillon qui l’empêche de rentrer en lui même et de se poser les questions essentielles.

Par ailleurs, l’hyper-consommation n’est plus centrée sur nos besoins - nécessaires, qui peuvent par conséquent être assouvis - mais sur l’infinité de nos désirs, qui eux, ne le sont jamais.

« Le ciel que nous avons vidé de ses dieux, nous le repeuplons de nouvelles idoles qui, très souvent, nous laissent sur notre faim », nous dit l’auteur .

Nous vivons alors un sentiment toujours renouvelé de frustration, passant d’un plaisir éphémère à un autre sans jamais être comblés, succombant finalement à toutes sortes d’addictions, allant même jusqu’à provoquer la perte du désir : « Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie » chantait Johnny Hallyday.

Cette quête sans objet entraîne donc l’homme post-moderne dans un mouvement perpétuel sans but ni port d’attache. Cette perte de sens le conduit alors au relativisme ou au nihilisme, ce qui revient au même, car si tout se vaut, rien ne vaut…

L’homme se résout alors à un cynisme désabusé, au fameux « à quoi bon » qui résume, en définitive, l’acédie.

Ce malaise non identifié se transforme du coup en rancœur, et faute d’en trouver la véritable origine, l’homme se retourne alors trop souvent contre Dieu, qu’il accuse d’être responsable de tous ses maux... Alors que c’est justement Dieu, au contraire, qui est le seul à pouvoir répondre à son angoisse et combler sa soif d’amour !

Un titre de livre La Tristesse corrosive du désir de Dieu résume bien ce paradoxe proprement diabolique... Car l’acédie est bien une tentation du Malin, dont il faut se prémunir par les vertus d’humilité, de foi et d’abandon à la Miséricorde Divine.

Et, à l’exemple de Marie, consentir à sa vie, dire oui à Dieu pour ainsi connaître LA JOIE d’aimer et d’être aimé.

Claudine DUPORT

Ailleurs sur les médias> Semaine du radio–don : une semaine exceptionnelle sur tout le réseau RCF !

Du 15 au 21 novembre, soyez à l’antenne de RCF Vaucluse et participez au grand rendez-vous de la générosité, du partage de la joie et de la rencontre. Notre programmation sera adaptée pour vous faire vivre des moments forts, en vous laissant la parole, en présence des équipes RCF.

POURQUOI ORGANISER UN RADIO DON ?

RCF Vaucluse fait entendre sur les ondes une voix différente des autres radios, une voix positive et pleine d’Espérance. Afin de préserver notre indépendance et la qualité de nos programmes, la publicité est limitée à l’antenne, et c’est pour cela que nous comptons sur votre soutien pour pouvoir remplir notre mission de radio chrétienne ! En tant que radio associative, RCF Vaucluse vit principalement de vos dons.

UN SITE INTERNET DÉDIÉ AUX AUDITEURS

Toute cette semaine une place importante sera donnée aux auditeurs. C’est pourquoi, un site internet vous est dédié afin de témoigner de l’importance de RCF dans votre vie. Rendez -vous sur radiodon.rcf.fr pour en découvrir davantage.

UNE PROGRAMMATION SPÉCIALE À L’ANTENNE

Pendant une semaine, du lundi 15 au dimanche 21 novembre, les matinales du 11h-12h seront consacrés au radio-don. Lors d’émissions interactives, auditeurs, invités ou partenaires viendront témoigner de leur attachement à la radio et de ce qu’elle leur apporte à titre personnel. Ils expliqueront plus globalement la parole singulière qu’RCF porte dans le paysage médiatique. Notre président Jean-Paul Péridon interviendra à l’antenne afin d’expliquer les besoins concrets de notre radio

QUELQUES EXEMPLES DE CE À QUOI SERVENT LES DONS :
  • Acheter et entretenir le matériel
  • Payer nos salariés, nos déplacements
  • Payer nos émetteurs pour pouvoir vous rejoindre sur tout le département
  • Poursuivre notre transformation numérique

Comme RCF est une radio gratuite, vos dons sont indispensables à la poursuite de notre mission

RCF Vaucluse a besoin de votre soutien parce qu’elle est unique :
  • Nous osons parler de tous les sujets même les plus complexes et plus délicats ; mais dans le respect de nos invités et de nos auditeurs. Nous voulons les aider dans leur réflexion tout en évitant nous-même de prendre une posture.
  • Nous avons aussi l’audace de parler de l’évangile à l’antenne mais dans le respect de la liberté de chacun de se convertir.
  • Nous avons choisi enfin de ne pas céder à la tentation financière de devenir une radio commerciale en entrecoupant nos émissions de publicité.

Mais nous devons payer nos salariés, notre matériel, nos déplacements, nos émetteurs, pour pouvoir rejoindre nos auditeurs sur tout notre département.
Comme RCF est une radio gratuite, vos dons sont indispensables à la poursuite de notre mission

Du 15 au 21 novembre soyez à l’antenne et aidez-nous !

Merci par avance

Marie-Dominique PERDRIX

Enseignement catholique > Messe de rentrée de l’Enseignement Catholique

Il est de tradition de nous retrouver avec l’ensemble des équipes qui composent l’enseignement Catholique de Vaucluse pour ouvrir une nouvelle année scolaire lors de la messe de rentrée.

Cette année, la joie a été particulière de nous rassembler autour de notre nouvel Archevêque, Monseigneur Fontlupt, dans notre belle métropole, Notre-Dame-des-Doms.
Cette messe de rentrée a la particularité d’être le lieu et le moment où les chefs d’établissements nouvellement nommés – et ceux acceptant un nouveau poste – reçoivent leur lettre de mission. Mais en réalité, c’est un moment particulier pour chacun, où l’on ravive, ré-interroge, notre mission dans l’Enseignement Catholique quelque soit notre place.

Plus que d’être missionnée, ce qui m’a marquée cette année – et aussi nombre de mes collègues – c’est d’avoir été accueillie !

Chacun, donc, a été accueilli pour cette messe de rentrée : les enfants et les jeunes d’abord, qui sont au cœur de notre mission, les équipes de nos établissements, les personnels et les enseignants, les Adjoints en Pastorale Scolaire, les collaborateurs, les parents, tous ces adultes, chacun dans son rôle au service de l’Enseignement Catholique, au service de l’Église.
L’accueil, quel joli mot !

N’est-ce pas la première chose que nous faisons dans nos établissements ?

  • Accueillir l’autre pour qu’il sache qu’il est le bienvenu,
  • Accueillir chacun dans ses différences avec bienveillance et exigence,
  • Accueillir l’autre tel qu’il soit sans renier qui nous sommes,
  • Accueillir pour donner confiance, pour permettre à l’autre d’être en situation de recevoir.
  • Accueillir pour permettre à l’autre de se sentir attendu, d’être reconnu à sa juste place, d’être appelé par son nom comme une personne unique, merveille à l’image de Dieu,
  • Accueillir pour être prédisposé à se rencontrer, à être dans la joie de partager.

Alors, merci à chacun pour cette belle messe où nous avons été accueillis !

Merci pour cette messe qui a beaucoup dit de notre mission :

  • accueillir l’Autre comme une personne,
  • partager dans la joie nos expériences, différences et complémentarités pour grandir et faire grandir en Homme et en enfant de Dieu,
  • annoncer pour permettre La rencontre,
  • recevoir et permettre la confiance pour pouvoir la donner,
  • prier les uns avec les autres, les uns pour les autres.

L’accueil, quel joli mot, quelle douce expérience !

Caroline ULPAT,
Chef d’établissement de l’Ecole Marie Rivier (Sorgues)

 

Toutes les photos de l’ évènement sur le site de la DDEC  : messe-rentree-ec-2021-retour-en-images

Il y a 100 ans dans le diocèse> Autrefois dans le diocèse d’Avignon, en novembre

Saint Etienne d’Apt, le 6 novembre

Puisant dans un manuscrit de Remerville, évoquant l’Histoire religieuse d’Apt, conservé alors au Grand-Séminaire, le chroniqueur de la Revue des Bibliothèques paroissiales du Diocèse d’Avignon en novembre 1871, évoque la figure de ce saint évêque d’Apt.


Crypte de Sainte-Anne

Etienne est issu d’une famille noble et illustre d’Adge en Languedoc. Nous savons peu de choses sur son enfance et son éducation, sinon que la tradition, selon le témoignage d’un de ses contemporains, évoque sa mémoire prodigieuse.

A la mort de l’évêque Theuderic en 1010, le clergé et le peuple d’Apt le choisirent pour évêque. « Regardant les biens de son église comme le patrimoine des pauvres, il ne craignit pas de les défendre contre de puissants ravisseurs. Par sa bonté, sa prudence autant que par sa fermeté il sut faire revivre parmi son clergé la discipline ecclésiastique affaiblie par de nombreux abus ».

Ayant eu l’occasion plus jeune, d’accomplir un pèlerinage en Terre-Sainte, il voulut y retourner. A cette fin, il passa par Rome pour recevoir la bénédiction du pape, mais lui et ses compagnons furent touchés par la peste. Pendant sa maladie, il eut une apparition de la Vierge Marie, accompagnée de sainte Agnès et de sainte Lucie, qui « lui ordonna de retourner dans son diocèse et de relever sa cathédrale dont les barbares avaient fait un monceau de ruines ». Ce qu’il fit, et quelques années après, il put à nouveau entreprendre un pèlerinage en Terre Sainte.

Le 13 octobre 1032, déjà revenu, il bénissait la chapelle de Saint-Michel à Saignon, et quelques années plus tard consacrait sa cathédrale.

Son nom apparaît au bas de l’acte de fondation de l’Ordre des chanoines de Saint-Ruf.


Armoiries du chapitre de la cathédrale de Sainte-Anne

L’histoire raconte qu’ayant eu connaissance du jour de sa mort, il demanda à être porté dans son église, et au moment de sa pâques « les bras tendus vers le ciel, il s’envola au séjour des bienheureux, en prononçant ces paroles : sainte Marie, secourez les malheureux ». C’était le 6 novembre 1046.

Monsieur le chanoine Léon de Soye, 1902-1971

Le chanoine de Soye, ouvrant son église pour la messe dominicale, est subitement décédé le 14 novembre 1971 à Carpentras où il est né le 19 septembre 1902.


abbé de Soye, 1933

Il fut ordonné prêtre à Paris le 15 avril 1933 en l’église de Saint-Joseph des Carmes, par l’imposition des mains de S. Exc. Mgr Baudrillart, recteur de l’Institut Catholique de Paris. C’est en cet Institut qu’il obtint un doctorat en droit canonique en soutenant sa thèse « Le jeûne eucharistique des origines à Benoit XV ». Le lendemain de son ordination, il célébrait dans la crypte de la même église sa première messe, et vint en célébrer une le 25 avril à Carpentras, en la cathédrale de Saint-Siffrein. Par la suite, il poursuivit ses études à Rome. Diplômé des hautes études commerciales, docteur en droit canon, docteur en droit civil, licencié en théologie, comte Romain, diplômé de l’Ecole de Guerre, officier d’Etat Major pendant le II° conflit mondial, homme brillant, il aurait pu choisir une carrière civile, il reçut le sacerdoce comme un don. En en-tête de son testament, il écrivait « Immense reconnaissance à Dieu de m’avoir donné, à 26 ans, la vocation Sacerdotale et d’avoir fait de moi, le 15 avril 1933, un Prêtre de Jésus-Christ. Filiale gratitude à ma si aimée et vénérée Mère, d’avoir été l’instrument providentiel de cette vocation ».

Revenu dans le diocèse en 1937, il fut vicaire du chanoine Lucien Bertrand, origine de Crillon, à la paroisse de Saint-Agricol. En 1938, il était nommé aumônier du pensionnat de Champfleury. Puis en 1944, il fut nommé curé de la paroisse de Notre-Dame-de-l’Observance à Carpentras. Il exerça aussi la fonction de Promoteur de Justice au sein de l’Officialité diocésaine. En 1952, ses mérites et sa vie lui ont valu d’être distingué du titre de chanoine honoraire.


Notre-Dame-de-l’Observance, Communion, 1960
abbé André Roche, vicaire - chanoine de Soye, curé

C’est à l’Observance qu’il exerça l’essentiel de son ministère, où il est resté de 1944 à 1971 : « curé d’une paroisse à dominante populaire, il était l’homme de tous, se sentant à l’aise avec tous, petits ou grands. Une longue et vénérable tradition familiale trouvait en lui son épanouissement : il savait se mettre à la portée des pauvres et des petits, donnant, consolant, visitant, acceptant même souvent de se faire rouler par certains qui abusaient de sa bonté et de sa générosité. Il menait une vie pauvre, ne recherchant jamais le confort ni les commodités que l’on peut se procurer aujourd’hui assez facilement » précise une chronique à sa mémoire dans Le Courrier de Carpentras.

Ce Carpentrassien, « paroissien de Saint-Siffrein », curé de Notre-Dame-de-l’Observance, chapelain de Notre-Dame-de-Santé, nourrissait une grande dévotion à ces saints qu’il ne manquait pas d’honorer, ainsi qu’à saint Gens, dont il était fidèle pèlerin. « Nous étions habitués à le voir parcourir à bicyclette les rues de la ville, par tous les temps et dans tous les sens (même les sens interdits) pour se rendre à l’Observance, visiter ses paroissiens, voir ses malades… » ajoute la chronique citée.


Iles de Lérins, Pentecôte 1951
abbé Bedos, aumônier du Saint-Sacrement - abbé Mascle, professeur en Syrie et Liban - chanoine de Soye

 « Comment ne pas remercier Dieu pour cette belle vie de prêtre ! » s’exclamait l’Archevêque d’Avignon dans un message lu lors des funérailles, « soucieux de bien assumer sa tâche de pasteur et fort de la confiance que lui témoignait son Evêque, il continuait avec grande joie son ministère, sachant se faire aider par de jeunes confrères et se montrant accueillant à leurs initiatives ».

Abbé Bruno Gerthoux
Archiviste

 

Nouvelle évangélisation> Retour de Congrès

Le chemin du retour du Congrès Mission était cette année, pour beaucoup de participants, plus rapide du fait de la tenue de celui-ci en mode décentralisé dans 9 villes de France (et à Bruxelles). 

Plus rapide et parfois plus animé pour les prêtres qui rentraient, co-voiturant avec quelques paroissiens, voire leur évêque, plein d’idées nouvelles, de rencontres et de grâces.

De nombreuses paroisses sont renouvelées dans leur vocation première de communauté de disciples missionnaires ; et quand s’ajoute à cet élan que dimanche dernier était le dimanche de la mission, cela sonne comme un rappel.

« Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile » nous dit Saint Paul (1Co 9,16).

Une invitation pour chaque paroissien à faire connaître le Christ Sauveur :

Des idées ? 

Une retraite, un engagement pour un créneau d’Adoration, un pèlerinage, une participation à la prière du Chapelet, des engagements essentiels comme le ménage et les fleurs de l’église, rejoindre les équipes d’accompagnement de baptême, des funérailles, du catéchisme, de l’accueil, de l’aumônerie…

Des idées de lecture aussi.

Des idées encore sur d’autre façons de faire, inspirées par la multitude de propositions ;

Des idées et des arguments, fruits de cette intelligence collective mise en action.

Vraiment, ces trois jours suscitent un grand enthousiasme et donnent un élan nouveau grâce à des clés concrètes et aux rencontres entre missionnaires d’aujourd’hui.

Pour la huitième édition, rendez-vous à Paris du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre 2022 : à vos agendas !

Renseignements et inscriptions : www.congresmission.com

Véronique MARGUET

Patrimoine> Orange, La Vierge monumentale de Saint-Eutrope et la Covid19

En 1854, le dogme de l’Immaculée Conception est proclamé et de monumentales statues de la Vierge sont érigées. Celle d’Orange, sur la colline Saint-Eutrope, occupe une position sortant de l’ordinaire...

Sur la colline Saint-Eutrope qui domine du haut de ses cent mètres la ville et le théâtre antique d’Orange, une statue monumentale de la Vierge haute de 2,50 mètres et pesant près de 1300 kilos, posée sur un socle massif de 5 mètres de haut, ouvre amicalement ses bras pour veiller sur la ville. Elle nous conte une histoire de presque deux siècles qui vient de s’enrichir récemment.

En 1854, le Pape Pie IX proclame le dogme de «  l’Immaculée Conception  » : la Sainte Vierge, mère du Christ est née sans être marquée par le péché originel d’Adam et Ève comme le reste de l’humanité. Trois ans à peine après, en 1858, une «  belle dame  » apparaît à la petite Bernadette Soubirous et sa sœur qui garde son troupeau, et, à sa seizième apparition, lui dit en patois : « Que soy l’immaculada Concepciou » (je suis l’Immaculée Conception).

C’est entre ces deux dates, en 1857 que le Curé d’Orange – l’Abbé Polette présente au Conseil municipal un projet destiné à marquer l’évènement : « M. le curé de la paroisse Notre-Dame se propose d’ériger, sur la montagne communale de Saint-Eutrope, une statue de la Vierge en mémoire de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception. Pour l’exécution de cette pieuse pensée, M. le curé sollicite du conseil l’autorisation d’effectuer sur l’un des points culminants de cette montagne les travaux nécessaires et d’employer à ces travaux, comme piédestal de la statue, la colonne en granit qui est en ce moment placée sans destination utile... Cours Saint-Martin. »

L’inauguration a lieu le dimanche 25 octobre 1857, en présence de l’Archevêque d’Avignon – Mgr Jean-Marie-Mathias Debelay, 57 ans, ancien évêque de Troyes et Archevêque d’Avignon depuis 1848 -, en présence du Conseil municipal et de l’Abbé Polette, curé de l’ancienne cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth. Mais de très violents orages retardent la cérémonie qui ne pourra se dérouler qu’à la nuit tombée. 

À mi-hauteur du socle, une plaque de marbre immortalise cette inauguration, en oubliant de citer notre brave Curé Polette sans qui le monument n’aurait vu le jour : « Ils m’ont établie leur gardienne. Posuerunt me custodem. » En 1945, une plaque très sobre est posée pour la protection d’Orange pendant la Seconde Guerre : 

En 1957, pour le centenaire, une plaque a également été posée :

Sur la partie supérieure du socle est gravé le blason de la ville : «  D’azur, à trois oranges d’or sur leur branche de sinople feuillées du même, au chef aussi d’or chargé d’un cornet d’azur virolé et lié de gueules. » Les oranges sont des « armes parlantes » rappelant simplement le nom de la ville, et le cornet ou olifan rappelant les armes de la maison des Beaux qui furent seigneurs d’Orange. Le cornet rappelait le surnom de leur ancêtre – Guillaume d’Orange «  le marquis au court nez » réputé compagnon de Charlemagne qui libéra Nîmes du joug des Sarrazins comme le conte la chanson de geste «  Le Charroi de Nîmes. » 

Sur une autre face, figure celui de Monseigneur Jean-Marie-Mathias Debelay, Archevêque d’Avignon, qui mérite une longue description : 

Sur un ruban joliment nouée est gravé sa devise latine très effacée : « Posui vos ut eatis et fructum afferatis » (Jean 15 -16 : Je vous ai choisi afin que vous alliez et que vous apportiez du fruit. ) 

Juste au dessous, son chapeau d’où s’échappe de chaque côté le cordon artistement entrelacé, d’où pendent cinq rangées de houppes, la première rangée avec une houppe (ou gland), la cinquième avec cinq houppes, ce nombre renseignant sa qualité d’Archevêque…

En dessous, la croix à la double traverse des archevêques, puis son blason très simple, «  D’azur, à la gerbe d’or  » l’azur marial, et la gerbe répondant à sa devise tirée de saint Jean. N’oublions pas que nous sommes au milieu du XIXe siècle où toutes ces marques distinctives étaient encore naturelles : autres temps, autres mœurs... 

C’est en 2020, en pleine pandémie du COVID 19 qui angoisse beaucoup de monde, que le Père Berger, curé de la ville d’Orange, et son Conseil paroissial, placent la commune sous la protection de la Vierge. Il déclare au journal Le Dauphiné : «  J’ai profité d’aller marcher un peu pour monter jusqu’au belvédère de la colline et aller prier devant la statue de Notre-Dame du Château. En quelque sorte, j’ai demandé un miracle pour protéger Orange et Caderousse de la maladie. » Un ex-voto commémoratif est posé : 

Le 8 décembre avait traditionnellement lieu une procession partant de la colline vers la cathédrale.

Par exemple en 2018 : «  Le dimanche 8 décembre la procession mariale partira de la statue de Notre-Dame du Château à 17h30 (colline Saint-Eutrope à Orange).
 RV dès 17h15 pour la distribution des cierges. Prière du chapelet sur le parcours.
 Pour ceux qui ne peuvent pas marcher, il y aura la prière du chapelet à la cathédrale Notre-Dame d’Orange à 18h.
 À 18h30, nous chanterons les Vêpres à la cathédrale Notre-Dame.
 À la fin, il y aura la bénédiction des femmes enceintes. » 

Tradition interrompue par la Covid19. En novembre 2020, en plein confinement COVID, couvre-feu et fermeture des églises, le Bulletin paroissial annonce : «  Sans savoir si et comment les messes auront repris, sans savoir à ce jour si la procession sera possible, nous pourrons toujours monter sur la colline honorer Marie dans son image de Notre-Dame du Château. En y déposant un ex-voto : Orange confiante en la protection de Marie – Covid 19 – 8 décembre 2020 et en y apportant, famille après famille, un lumignon dans la nuit, nous pourrions donner un témoignage public de notre dévotion… et discret… »

En 2017, le monument est restauré : «  Le 10 novembre 2017, la statue est déposée de son piédestal et amenée aux services techniques municipaux en vue de sa restauration. Du 14 au 16 novembre, les agents sablent en profondeur l’effigie afin de supprimer non seulement les traces de rouille, mais lui permettre également de retrouver un support sain. Le 17 novembre, les agents réparent des casses et colmatent les microfissures. La dernière étape de la restauration consiste à repeindre la statue. Les travaux se terminent le 24 novembre. » Le monument avait été inauguré sous la pluie à verse, la statue restaurée sera replacée sous la neige : 

Allez donc vous aussi faire la promenade de la colline Saint-Eutrope : vous surplomberez le Théâtre Antique, vous découvrirez toute la ville, un moment d’enchantement, et vous détaillerez le monument à la Vierge, ses ex-voto et celui du Covid 19, ses plaques commémoratives, ses blasons et pourquoi pas, terminer par une prière, vous joignant ainsi aux générations de pèlerins qui sont venus y déposer leurs souffrances, leurs demandes et leurs remerciements. 

François-Marie LEGOEUIL